La Direction générale des élections (ELECAM) au Cameroun, vient de donner son avis favorable à la révision du Code électoral, réclamée par l’opposition qui avait boycotté la révision des listes électorale démarrée début janvier, en prévision notamment des élections législatives et municipales prévues cette année.
L’opposition camerounaise avait refusé de siéger dans les diverses commissions de l’ELECAM, et boycotté la révision des listes électorale, pour réclamer que des amendements soit introduits dans le texte de l’actuel code électoral du pays.
Dans ses revendications, l’opposition réclame que soient revus les points concernant l’âge requise pour être électeur, l’introduction d’un bulletin unique, la redistribution des circonscriptions et l’informatisation complète du processus électoral.
Faisant une première évaluation, un mois et demie après le lancement des inscriptions sur les listes électorales, la Direction générale des élections (DGE) a notamment regretté «le peu d’engouement des citoyens à s’inscrire sur les listes électorales», avant d’indiquer qu’il est «nécessaire de revoir l’âge électoral au Cameroun».
Dans cette perspective, ELECAM propose que l’âge de la majorité électorale passe de 20 à 18 ans, arguant que cela aurait l’avantage de permettre l’inscription sur les listes électorales d’un grand nombre de citoyens.
A noter qu’au Cameroun, trois types de majorité sont à distinguer. La majorité pénale reconnue à 18 ans, celle politique à 20 ans, et la majorité civile reconnue dès 21 ans.