Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa a réduit le nombre de ministres de 36 à 28, dont la moitié sont des femmes, a-t-il annoncé lundi dernier, précisant que cette mesure a pour objectif d’améliorer l’efficacité d’un exécutif «obèse».
L’Afrique du Sud dispose désormais d’un gouvernement paritaire. Depuis son accession à la magistrature suprême il y a un an, Cyril Ramaphosa ne cache pas sa détermination à tourner la page de la présidence Jacob Zuma (2009 – 2018), caractérisée par une série de scandales politico-financiers qui ont éclaboussé l’Etat sud-africain et le parti au pouvoir, le Congrès National Africain (ANC).
« Pour améliorer la cohérence, la coordination et l’efficacité, nous réduisons le nombre de ministres de 36 à 28 », a déclaré le président sud-africain dans un discours télévisé.
«Beaucoup de gens pensaient que notre gouvernement … était obèse», a-t-il poursuivi, précisant par ailleurs, que «pour la première fois dans l’histoire de notre pays, la moitié des ministres sont des femmes».
«Tous les Sud-Africains sont extrêmement conscients des graves problèmes économiques que subit notre pays. Il est donc impératif … que nous fassions une priorité de la revitalisation de notre économie et de la meilleure utilisation possible des fonds publics», a ajouté le président sud-africain.
Ramaphosa, 66 ans, a notamment gardé au poste de ministre des Finances, Tito Mboweni, et à celui de vice-président, David Mabuza, bien que ce dernier ait été cité dans des affaires de corruption et de meurtres politiques.