La présidente du Parti social-démocrate allemand (SPD), Andrea Nahles a démissionné de son poste dimanche, suite à l’échec enregistré par sa formation politique lors des élections européennes du 26 mai dernier.
« Je n’ai plus le soutien nécessaire à l’exercice de mes fonctions », a affirmé Andrea Nahles par le biais d’un communiqué annonçant sa démission lundi de la présidence du SPD et mardi de la présidence du groupe SPD au Bundestag.
Rappelons que le parti social-démocrate n’a obtenu que 15,5 % des suffrages exprimés lors des européennes, ce qui correspond à un recul de 11 points par rapport au précédent scrutin.
Par ailleurs, il était prévu que le SPD se prononce à mi-législature, donc en septembre prochain, sur son maintien ou non au sein de la coalition gouvernementale en Allemagne, avec la CDU-CSU.
Mais, ces derniers jours, la presse locale a rapporté des luttes internes au SPD visant à écarter la présidente Andrea Nahles, qui est en faveur d’un maintien dans la grande coalition (GroKo). Ainsi, le départ de Mme Nahles pourrait avoir pour conséquence la décomposition de l’exécutif allemand.
Se voulant rassurante, la chancelière allemande Angela Merkel a déclaré dimanche à Berlin, en marge d’une réunion de sa formation politique, la CDU, que son gouvernement allait poursuivre son travail, malgré le retrait de la responsable de ses partenaires.