Les militaires et contestataires civils au Soudan, n’ont pas pu se rencontrer ce dimanche pour de nouveaux pourparlers devant aboutir à la signature d’un accord sur la conduite de la période de transition.
Les négociations qui devraient se dérouler en présence des médiateurs, notamment de l’Union Africaine (UA), ont été reportées à demain mardi, sur demande de l’Alliance pour la liberté et le changement (ALC, opposition) qui a souhaité avoir «plus de consultations» avant ces assises dont la finalité est d’approuver la déclaration constitutionnelle qui détermine les pouvoirs des autorités de la transition.
Grâce aux bons offices de l’Ethiopie et de l’UA, le Conseil militaire de transition (CMT) et l’ALC sont parvenus au début du mois de juillet, à un accord visant à établir les autorités de transition chargées de gouverner conjointement le pays jusqu’à la date des élections générales.
Les deux parties ont convenu de mettre en place un conseil de souveraineté de trois ans par rotation, et d’un gouvernement civil jouissant de compétences nationales indépendantes. Mais la suite du dialogue traîne, sans pour autant être rompue.
Pendant ce temps, la tension monte dans le pays, notamment en ce week-end, où des milices paramilitaires ont ouvert le feu sur des manifestants au sud-est de Khartoum, alors que les habitants réclamaient le départ des Forces de soutien rapide (RSF, soutiens d’Omar el-Béchir) de leur ville.