L’affaire de la domestique sud-africaine qui a déposé plainte contre l’ambassadeur d’Algérie en Afrique du Sud pour harcèlement sexuel, est loin d’être terminée, le parti de l’Alliance Démocratique (DA) ayant accusé le gouvernement de sacrifier la dignité des Sud-Africains pour des considérations diplomatiques.
DA a adressé des questions parlementaires urgentes à la ministre des Relations internationales et de la Coopération, Naledi Pandor, s’interrogeant pourquoi la justice n’a pas suivi son cours normal.
La victime présumée, une domestique employée pendant près de dix ans dans la résidence de l’ambassadeur d’Algérie en Afrique du Sud, a en effet porté plainte, en mars dernier, contre l’ambassadeur pour des agressions sexuelles répétées.
La domestique a accusé l’ambassadeur de l’avoir agressée sexuellement à plusieurs reprises entre 2013 et 2017. Cette plainte a été confirmée par le Service de police sud-africain (SAPS), qui a fait état de l’ouverture d’un affaire d’agression sexuelle contre un diplomate de la mission diplomatique algérienne en Afrique du Sud.
Pour l’Alliance Démocratique, dans cette affaire la justice a cédé devant la volonté du gouvernement sud-africain d’abandonner une victime éventuelle d’un crime sexuel pour des considérations « diplomatiques ».