Plusieurs Chef d’Etat africains prennent part à partir de ce mercredi 28 août, à la 7ème Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad 7), consacrée aux relations entre le Japon et le continent noir.
Un rendez-vous synonyme d’opportunité pour les pays africains de glaner des investissements pour financer leurs divers projets de développement dans leurs pays.
A Yokohama dans la banlieue de Tokyo, capitale du Japon, les dirigeants africains, surtout francophones, semblent s’être passé le mot, et sont décidés à parler «business» avec le secteur privé nippon, et non plus d’«aide» avec les établissements publics du Japon.
«Il est grand temps que le financement privé prenne la relève du secteur public. Nous voulons favoriser les partenariats public-privé», a insisté le ministre sénégalais de l’Economie, Amadou Hott devant un parterre d’investisseurs japonais.
Avec son homologue béninois, Romuald Wadagni, ils ont vanté dans cette optique, les mérites des huit Etats de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
A la recherche d’investisseurs pour financer son Programme national de développement (PND), le Togo a de son côté organisé lundi un business-forum dans la capitale nippone, en marge du la TICAD 7.
La forte délégation togolaise conduite par son Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, a exposé au cours de ce Forum, les grands axes du PND et les opportunités qu’offre le pays, l’objectif étant de convaincre les investisseurs privés japonais d’accompagner cet ambitieux programme qui s’étend sur la période 2018-2022.
TICAD 7 qui est organisée entre autres, par le gouvernement du Japon, les Nations unies (ONU) et la Banque mondiale (BM), rassemble des leaders politiques et chef d’Etats, notamment d’Afrique, des personnalités du monde des affaires et des acteurs de la société civile.
La nouvelle édition est placée cette année sous le thème : «faire progresser le développement de l’Afrique à travers les hommes, la technologie et l’innovation».