Les chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) tiendront le 18 décembre prochain à Libreville (Gabon), un sommet extraordinaire consacré à la réforme de leur organisation régionale.
Ce rendez-vous annoncé ce lundi par le ministère gabonais des Affaires étrangères, Alain-Claude Bilie-By-Nze devrait marquer une avancée notamment dans ce processus de réforme de la CEEAC enclenché depuis le sommet de N’Djamena en 2015. Les leaders de la CEEAC avaient alors mandaté le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, pour mener à bien cette tâche.
Émissaire du président gabonais, président en exercice de la CEEAC, le ministre Bilie-By-Nze avait effectué ces derniers jours en compagnie du Secrétaire général de la Communauté, Ahmad Allam-Mi, une tournée dans la région pour évoquer ces réformes.
«Nous avons des faiblesses à la CEEAC, il faut avoir le courage de le reconnaitre, même en matière de paix et de sécurité, par exemple», a reconnu le Secrétaire général Ahmad Allam-Mi.
Le sommet extraordinaire de Libreville sera consacré à l’examen des projets relatifs au cadre organique de la CEEAC, au règlement financier, au statut du personnel ou encore à l’insertion du Conseil de paix et de sécurité de l’Afrique centrale (COPAX) au sein de l’architecture institutionnelle de la CEEAC.
Créée a été en 1983, la CEEAC compte 11 Etats membres, à savoir l’Angola, Burundi, Cameroun, Centrafrique, République du Congo Brazzaville, République démocratique du Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Rwanda, Sao Tomé-et-Principe et le Tchad.