L’homme d’affaires et acteur politique en République démocratique du Congo (RDC), Moïse Katumbi a désormais sa propre formation politique dénommée «Ensemble pour le changement », qu’il a portée sur les fonts baptismaux ce mercredi 18 décembre.
L’opposant au régime de l’ex-président Joseph Kabila présidait déjà la destinée de «Ensemble pour le changement», une coalition mise en place lors des élections de 2018. Et il assure que cette coalition «va exister (…) C’était une plateforme électorale que nous avions créée en Afrique du Sud et vous connaissez la suite. C’est pourquoi, nous avons réfléchi avec mes frères et amis : qu’est-ce que nous devrions faire pour aller de l’avant ?».
Sur la base de cette alliance existante, le nouveau parti de Katumbi bénéficie ainsi de l’adhésion de six leaders des partis politiques dont le PDC de Christophe Lutundula, qui parle d’une alliance avec «Ensemble pour la République», et que leurs partis respectifs «vont fonctionner conformément à la Constitution et aux lois de la République et ne vont pas disparaitre».
Pour sa part, Christian Mwando, jusque-là président de l’UNADEF, un des vieux partis politiques en RDC, affirme qu’il s’agit d’une fusion.
«L’UNADEF, c’est fini, l’UNADEF, dans les actes constitutifs d’Ensemble pour la République, sera considéré comme ayant fusionné avec les autres partis politique. Donc il reste dans la mémoire collective mais c’est +Ensemble pour la République+ qui prend le devant aujourd’hui», a-t-il dit.
Dans son premier discours de circonstance, Katumbi a assuré qu’il ne ménagera pas ses efforts, «en tant que leader, pour atteindre notre objectif, c’est-à-dire la transformation profonde de notre pays dans le sens de construire ensemble un Congo prospère pour tous».