La justice ivoirienne a fait le point ce mardi sur les diverses procédures judiciaires à l’encontre de l’ex-président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, actuellement en exil.
C’est le procureur du tribunal de grande instance d’Abidjan, Richard Adou, qui s’est attelé à tâche, pour explique les grands axe ce qu’on peut appeler le «Dossier Soro», qui beaucoup juge assez flou et à forte connotation politique. Il ressort de ses développements, que trois affaires sont actuellement en cours contre Guillaume Soro.
Le premier dossier contre Guillaume Soro et autres concerne des faits d’«atteinte à la sûreté de l’État». Le second concerne des faits de «détournements de deniers publics, recels de détournements de deniers publics et complicité des dits faits, et blanchiment de capitaux». Dans ce dossier, explique M. Adou, M. Soro bénéficie bien d’une procédure spéciale en tant qu’ancien membre du gouvernement.
Pour les autres dossiers, donc un troisième pour les faits de «troubles à l’ordre public, atteintes à la sûreté de l’État, atteintes et complot à la sûreté de l’État et diffusion de fausses informations» qui implique aussi Alain Lobognon, «la procédure suit son cours devant des juridictions classiques», précise le procureur.
Candidat déclaré à l’élection présidentielle de cette année en Côte d’Ivoire, Guillaume Soro a été récemment empêché d’atterrir dans son pays, alors qu’il rentrait de 06 mois d’absence. Un mandat d’arrêt internet a été émis ensuite contre lui, par Abidjan.
Ce mardi, l’Assemblée nationale ivoirienne, où le pouvoir dispose d’une majorité absolue, a annoncé avoir voté la levée de l’immunité parlementaire de l’ex-chef rebelle, ainsi que celle de cinq députés de ses députés arrêtés après son retour avorté le 23 décembre.