Le président du Soudan du Sud, Salva Kiir a accordé une amnistie aux groupes armés repentis qui avaient tenté de le renverser.
Cette grâce concerne «tous les membres de l’Alliance des mouvements d’opposition du Soudan du Sud (SSOMA) qui ont récemment accepté de se soumettre une nouvelle fois, au pacte de cessation des hostilités», indique un communiqué du ministère sud-soudanais de l’Information et des Communications.
La SSOMA est une coalition de neuf groupes d’opposition composés d’ex-responsables du gouvernement et de l’armée qui ont refusé de prendre part à l’accord de paix de septembre 2018.
Début janvier, cette coalition a entamé des négociations avec le gouvernement sus-soudanais en Italie, et a signé, le 13 janvier, la Déclaration de Rome s’engageant à poursuivre les pourparlers de paix.
L’amnistie de ces groupes armés est un pas de plus vers une paix durable au Soudan du Sud, un pays qui est le théâtre d’un conflit armé depuis décembre 2013, lorsque le président Salva Kiir avait limogé son vice-président de l’époque, Riek Machar.
Un accord de paix a été signé en août 2015, avec la formation d’un gouvernement de transition. Mais ce pacte s’est effondré à la suite d’une reprise des violences dans la capitale Juba en juillet 2016.
Les deux rivaux devraient former un nouveau gouvernement d’union nationale le mois prochain dans le cadre d’un nouvel accord de paix signé en septembre 2018.