Un nouvel accord de paix est à mettre à l’actif des dirigeants sud-soudanais dans leurs efforts pour ramener la stabilité dans ce jeune Etat déchiré par la guerre civile quasiment depuis son indépendance.
Le nouvel accord a été paraphé en fin de semaine dernière par le gouvernement et l’Alliance de l’opposition du Soudan du sud (SSOMA), un groupe rebelle qui prévoit sa participation au contrôle d’un accord de cessez-le-feu entré en vigueur le mois dernier.
L’accord a été signé à Rome, à l’issue de négociations sous la médiation de Sant’Egidio, une association catholique proche du Vatican qui a organisé la rencontre.
Selon ce nouvel accord, les rebelles de la SSOMA participeront aux «mécanismes de contrôle du cessez-le-feu». Il s’agit, pour Paolo Impagliazzo, secrétaire général de Sant’Egidio, d’«un pas en avant vers l’arrêt total des hostilités, pour garantir la sécurité de la population civile et des organisations humanitaires et pour renforcer le dialogue politique entre les parties» sud-soudanaises.
Le porte-parole du gouvernement sud-soudanais, Barnaba Marial Benjamin, s’est félicité pour sa part de ce texte qui «reconnaît le principe important d’inclusion de tous» et qui permettra d’assurer «l’assistance humanitaire dans tout le pays».
De leur côté, les rebelles s’engagent à chercher «la meilleure paix possible pour le Soudan du Sud» tout en insistant à ce que « les causes qui ont porté au conflit dans le pays devront être résolues» pour parvenir à une solution durable.