Les ministres des Affaires étrangères, de la Défense et de l’Economie des cinq pays membres du G5 Sahel (la Mauritanie, le Mali, le Niger, le Tchad et le Burkina Faso) sont réunis à Nouakchott depuis hier dimanche, pour des travaux préparatoires du 6ème sommet des chefs d’État qui s’y tiendra ce mardi 25 février.
Dans la capitale mauritanienne, les ministres du G5 Sahel examinent «les programmes et projets prioritaires dans les domaines sécuritaire et de développement, ainsi que les dossiers relatifs à la gestion avant leur transmission aux Chefs d’Etats», apprend-t-on de sources officielles.
En clair, il sera question d’examiner prioritairement le projet de cadre stratégique sécurité-développement du G5 Sahel, les actions entreprises en matière de lutte contre le terrorisme en 2019 et le plan d’action pour 2020, avec en ligne de mire, la restructuration du secrétariat permanent du G5 et la mise à jour du plan de renforcement de la force conjointe de l’organisation.
Pour le secrétaire permanent du G5 Sahel, Sidikou Sambo, la recrudescence des attaques terroristes impose aux États membres un renforcement des actions d’opérationnalisation de la force conjointe du G5 Sahel.
«Ceci nous contraint à parer au plus urgent, c’est-à-dire l’arrêt de la violence, tout en délivrant des actions concrètes sur le terrain», explique-t-il.
Ces actions devraient notamment cibler les pays du secteur des trois frontières, à savoir le Burkina-Faso, le Niger et le Mali, une zone particulièrement ciblée ces derniers temps, par les attaques terroristes.