Après une série de pays africains qui ont ouvert des représentations diplomatiques à Laâyoune et Dakhla, les deux grandes villes du Sahara, le Burundi a inauguré à son tour, vendredi, un consulat général à Laâyoune, une initiative qui inflige un nouveau coup dur au polisario.
Le Burundi devient le sixième pays à ouvrir une représentation consulaire au cours des derniers mois, après les Comores, le Gabon, Sao Tomé-et-Principe, la République centrafricaine et la Côte d’Ivoire.
Ezechiel Nibigira, le chef de la diplomatie burundais, était présent à l’inauguration aux côtés de son homologue marocain, Nasser Bourita.
Autre pays africain à avoir annoncé la prochaine ouverture d’un consulat général à Dakhla, le Burkina Faso, dont le gouvernement a affirmé que la représentation consulaire était destinée à assurer « une meilleure protection des intérêts du Burkina Faso et de ses ressortissants dans la région de Dakhla-Oued Ed Dahab » au Maroc.
En Algérie, les responsables sont démontés par ce nombre sans cesse croissant de pays africains qui ouvrent des représentations diplomatiques au Sahara, ce qui sape toute crédibilité au mouvement séparatiste du polisario, dont ils soutiennent la république purement théorique autoproclamée (RASD).