L’opposition au Malawi, maintient la pression sur le gouvernement pour défaire la Commission électorale (MEC) et démettre sa présidente, Jane Ansah, en appelant à une grève générale pour se vendredi 27 mars.
Les deux principaux partis d’opposition, le Parti du congrès du Malawi (MCP) et le Mouvement uni pour la transformation (UTM), revendiquent principalement la démission de la présidente de la commission électorale, Jane Ansah, qu’ils jugent «incompétente».
«Il a été prouvé au tribunal et au Parlement que la commission actuelle n’avait pas la légitimité ni la compétence pour organiser les élections (…) Il est extrêmement décevant et triste que Jane Ansah dirige la commission pour l’organisation des prochaines élections », écrivent ces partis dans un communiqué.
La MEC avait proclamé la victoire du président sortant Peter Mutharika à l’issue du scrutin de mai 2019, mais la justice l’a annulé quelques mois plus tard en raison de fraudes et ordonné une nouvelle élection. Lundi, la présidente de la MEC Jane Ansah a annoncé que la présidentielle aura lieu le 2 juillet prochain.
L’opposition avait prévu de manifester dans la rue contre le mandat de cette commission électorale dirigée par Ansah, mais elle y a renoncé à cause de la pandémie du coronavirus.
«Comme nous ne pouvons pas manifester dans la rue, nous appelons tous nos partisans à ne pas se rendre sur leur lieu de travail vendredi», écrit-elle dans son communiqué.