Les élections générales au Burundi ont lieu ce mercredi 20 mai dans le contexte de la pandémie du coronavirus qui fait craindre un faible taux de participation, malgré les grands enjeux.
Ces élections législatives, municipales et surtout la présidentielle, sont perçues comme étant l’occasion d’un nouveau départ pour le Burundi puisque le président sortant, Pierre Nkurunzizia, n’est plus candidat à sa succession. La dernière réélection en 2015 avait plongé le pays dans de profondes violences meurtrières.
L’accession à la magistrature suprême est disputée entre six candidats, dont Evariste Ndayishimiye du Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces pour la défense de la démocratie (CNDD-FDD), dauphin du président Nkurunzizia.
Il est considéré comme favori, mais doit affronter le principal opposant, Agathon Rwasa, candidat du Conseil national pour la liberté (CNL), un autre poids lourd qui draine des foules aussi bien dans la capitale, Bujumbura, que dans les provinces du pays. Plus de 5 millions d’électeurs sont attendus dans les bureaux de vote qui fermeront à 16h, heure locale.