L’opposition burundaise n’a pas tardé à contester la victoire du candidat du parti au pouvoir à l’élection présidentielle, Evariste Ndayishimiye, proclamée vainqueur du scrutin présidentiel, ce lundi par la commission électorale.
Le dauphin du chef de l’Etat sortant, Pierre Nkurunziza est élu dès le premier tour du scrutin avec 68,72% des suffrages contre 24,19% pour son principal rival, l’opposant Agathon Rwasa.
Le principal candidat de l’opposition et leader du Conseil national pour la liberté (CNL), conteste ces résultats et entend saisir la Cour Constitutionnelle sur « les fraudes massives qui ont émaillé cette mascarade électorale ».
Le CNL qui revendique une victoire avec au moins 57% des suffrages pour son candidat, Agathon Rwasa, a boycotté la proclamation des résultats en signe de désaccord avec les chiffres de la commission électorale.
En attendant la suite de ce recours, le général Ndayishimiye âgé de 52 ans, est le successeur officiel de Pierre Nkurunziza qui a dirigé le Burundi depuis 2005 avant de se retirer volontairement. Le nouveau président élu devrait être investi en août pour un mandat de sept ans renouvelable une fois.