Au Malawi, les députés ont approuvé ce mardi la proposition de la Commission électorale (MEC) d’avancer la date de la nouvelle élection présidentielle.
Les Malawites voteront donc le 23 juin 2020 au lieu du 2 juillet, après que la Cour constitutionnelle ait annulé le précédent scrutin remporté par président Peter Mutharika, pour raisons de « fraudes massives ».
L’opposition malawite avait dénoncé ces fraudes et exigé le remplacement de la MEC qu’elle accuse d’incompétence et de complaisance dans l’organisation du scrutin. La présidente de l’institution, Jane Ansah, a récemment démissionné sous la pression de l’opposition et a été remplacée ce lundi par la juge Chifundo Kachale.
La nouvelle patronne de la MEC semble avoir l’aval de la classe politique, même si des réserves sont portées sur des membres de son équipe. Elle a la lourde tâche d’organiser des élections crédibles dans lesquelles trois candidats sont engagés, à savoir le président sortant Peter Mutharika, son rival Lazarus Chakwera de l’alliance MCP-UTM et le chef d’un petit parti, Peter Kuwani.