La Cour constitutionnelle du Burundi vient de trancher sur la question de la succession du président Pierre Nkurunziza, décédé lundi dernier suite à un arrêt cardiaque, à quelque mois de la fin de son dernier mandat.
Le pays s’était retrouvé dans une situation inhabituelle, avec un président nouvellement élu en la personne d’Evariste Ndayishimiye, mais qui n’a pas encore pris ses fonctions, alors que la Constitution disposait qu’en cas de vacance de poste définitive de la présidence, l’intérim doit être assuré par le président de l’Assemblée nationale.
La Cour constitutionnelle avait donc été saisie pour situer les avis qui divergeaient sur un respect strict de la constitution qui verrait une période de transition conduite par le président de l’Assemblée nationale jusqu’en août avant la prise de fonction du président élu, ou anticiper la prise de fonction de ce dernier.
La cour a tranché en faveur de la deuxième option, et Evariste Ndayishimiye, dauphin de Pierre Nkurunziza à l’élection du 20 mai dernier, prêtera serment avant le mois d’août, mais aucune date n’a encore été avancée.
Le président Nkurunziza est décédé le 8 juin à 55 ans, des suites d’un arrêt cardiaque, mais aucun programme de ses obsèques n’a été annoncé pour le moment.