La contestation contre le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) vient d’exprimer sa disponibilité à aller au dialogue, renonçant à la démission du chef de l’Etat, réclamée comme préalable.
Devant la presse ce mercredi, le Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP) a présenté une nouvelle liste d’exigence qui exclut désormais la démission du Chef de l’Etat, mais revendique la dissolution du Parlement et la formation d’un Gouvernement de transition, dont le Premier ministre serait issu du mouvement contestataire.
Il exige également le renouvellement intégral des membres de la Cour constitutionnelle, qu’il accuse d’avoir tripatouillé les résultats des dernières élections législatives.
A défaut, le mouvement «se réserve le droit légitime à la désobéissance civile», mais pacifique, et appellera à une nouvelle manifestation le 10 juillet prochain.
Le mouvement dit agir en «signe d’esprit d’ouverture au dialogue», et affirme avoir pris en compte de nombreuses sollicitations, notamment des Nations Unies (ONU), de la CEDEAO, de l’UA, mais aussi des pays voisins.