En République démocratique du Congo (RDC), le procès en appel de Vital Kamerhe s’ouvre ce vendredi 24 juillet 2020, devant la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe.
L’ancien directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi est accusé d’avoir détourné 50 millions de dollars dans le cadre de l’exécution du programme des 100 jours du nouveau chef de l’Etat congolais.
Cette somme était destinée aux sociétés Samibo Sarl et Husmal Sarl et devait servir à acquérir et installer 4.500 maisons préfabriquées dans les provinces de Kinshasa, Kongo central, Kasaï central et oriental, et Sud-Kivu, au profit des militaires et des policiers.
En première instance, Vital Kamerhe a été reconnu coupable et condamné à 20 ans de travaux forcés assortis d’une période de dix ans d’inéligibilité. Pour ses avocats, cette condamnation en première instance était une injustice et ils espèrent obtenir un acquittement en appel.