Au Zimbabwe, l’opposant Jacob Ngarivhume vient de bénéficier d’une mise en liberté sous caution, après plus d’un mois de prison pour «incitation à la violence publique».
Chef du petit parti d’opposition Transformer le Zimbabwe, Jacob Ngarivhume avait été arrêté le 20 juillet après avoir appelé à une manifestation pour dénoncer la corruption au sein du régime du président Emmerson Mnangagwa, et contre les effets de la crise économique et sociale qui frappe le Zimbabwe depuis un vingtaine d’années.
Cette manifestation interdite a été violemment réprimée, et plusieurs personnes ont été arrêtées, dont la célèbre écrivaine Tsitsi Dangarembga. Toutes avaient été remises en liberté sous caution peu après.
La justice locale a fixé la caution de l’opposant Jacob Ngarivhume à 50.000 dollars zimbabwéens, après trois demandes de remise en liberté refusées depuis son arrestation. Un magistrat de la Haute Cour de Harare a finalement accepté l’appel de l’opposant, jugeant que le rejet de sa demande par le tribunal d’instance relevait d’une «erreur judiciaire».