La dernière Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU) a été marquée par l’appel du Président zimbabwéen à la levée des sanctions qui pèsent contre son pays depuis le début des années 2000.
Dans un discours préenregistré et diffusé lors de cette Assemblée générale, le président Emmerson Mnangagwa a exprimé son mécontentement vis-à-vis de ces sanctions qu’il qualifie de «violation du droit international qui compromet la capacité du Zimbabwe à mettre en œuvre et à atteindre les Objectifs de développement durable».
Le Zimbabwe est visé par des sanctions occidentales depuis le début des années 2000 et ciblent principalement ses dirigeants accusés de corruption et de mauvaise gestion de l’économie.
Les sanctions contre le Zimbabwe avaient été décrétées sous le régime de l’ancien président, Robert Mugabe, impliqué dans plusieurs affaires de corruption et de violations des droits de l’Homme. Mais ces sanctions ont des répercussions sur le commerce et l’investissement du pays et «aggravent les inégalités existantes et n’ont aucun impact réel sur leurs cibles supposées», a reconnu l’ONU dans un rapport en novembre 2019.
Le président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, a donc demandé le soutien de l’ONU pour la levée des sanctions occidentales qui empêchent l’économie de son pays de décoller.