Le Soudan a entamé le week-end écoulé une nouvelle ère de son histoire, après la signature de l’accord de paix final entre le pouvoir et les principaux groupes rebelles.
«Cette signature va vraiment nous permettre de laisser la guerre derrière nous. Elle va apporter la démocratie, la justice, la liberté au Soudan. Nous sommes très heureux. C’est la fin de la guerre et l’économie du Soudan va repartir de l’avant », se réjouit-on du côté des dirigeants soudanais.
Le compromis signé aborde les questions de la propriété foncière, la justice transitionnelle, les réparations et compensations, le développement du secteur nomade et pastoral, le partage des richesses, le partage du pouvoir et le retour des réfugiés et déplacés.
Il prévoit notamment le démantèlement à terme, des groupes armés et l’intégration de leurs combattants dans l’armée régulière, qui devra être représentative de toutes les composantes de la société soudanaise.
L’Union Africaine (UA) a salué cet accord qui constitue «une étape historique vers la paix pour tous au Soudan», conviant les groupes armée qui n’ont pas encore signé ledit accord, à la rejoindre le plus tôt possible.
Il s’agit du Mouvement de Libération du Soudan (MLS), branche d’Abdelwahid Nour au Darfour et le SPLA-Nord d’Abdelaziz al-Hilu au Kordofan-sud et au Nil bleu.