On connait désormais les noms des 14 partis en lice pour les premières élections régionales au Cameroun, et qui s’apprêtent à se livrer bataille pour les 900 sièges à pourvoir le 6 décembre 2020, suite à la publication de la liste définitive de candidature, par le Conseil électoral.
Parmi ces partis, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), le parti au pouvoir, qui s’offre l’avantage territorial de présenter des candidats dans toutes les 58 circonscriptions électorales du pays, et fait cavalier seul dans 35 départements, y compris dans les deux régions anglophones où des tensions persistent.
Mais le RDPC devrait affronter les partis de l’opposition comme l’UDC et l’UMS, en lice dans leurs fiefs électoraux respectifs des départements du Noun et du Haut Nkam, dans l’ouest camerounais.
Une bataille électorale se profile également pour les sièges dans les régions du Littoral et du Centre, où l’Union des populations du Cameroun (UPC) et le Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) sont en course.
L’UPC a été écartée lors des dernières élections législatives et municipales pour cause de dissensions internes. Ce qui a permis au PCRN de s’emparer de plusieurs bastions de l’UPC.
Dans chacune des régions du pays, les différents partis engagés voudraient tirer leur épingle de ce jeu électoral boycotté par les deux principaux partis de l’opposition que sont le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) de Maurice Kamto et le Social Democratic Fund de John Fru Ndi. Ces derniers ont posé le préalable de la résolution définitive de la crise anglophone et la révision du Code électoral pour prendre part à ces élections.