Les Forces Armées Royales (FAR) ont mis en place, dans la nuit de jeudi à vendredi, un cordon de sécurité en vue de sécuriser le flux des biens et des personnes à travers la zone tampon de Guerguarate, reliant le Maroc à la Mauritanie, a annoncé vendredi dans un communiqué, l’Etat Major Général des Forces Armées Royales.
« Suite au blocage par une soixantaine de personnes encadrées, par des miliciens armés du polisario, de l’axe routier traversant la zone tampon de Guerguarate reliant le Royaume du Maroc et la République Islamique de Mauritanie, et l’interdiction du droit de passage, les Forces Armées Royales procèdent à la mise en place d’un cordon de sécurité en vue de sécuriser le flux des biens et des personnes à travers cet axe », précise la même source.
« Cette opération non offensive et sans aucune intention belliqueuse se déroule selon des règles d’engagement claires, prescrivant d’éviter tout contact avec des personnes civiles et de ne recourir à l’usage des armes qu’en cas de légitime défense », assure l’Etat Major Général dans son communiqué.
Face aux provocations graves et inacceptables des milices du « Polisario » dans la zone tampon de Guergarate au Sahara marocain, «le Maroc a décidé d’agir, dans le respect de ses attributions, en vertu de ses devoirs et en parfaite conformité avec la légalité internationale », explique de son côté ce vendredi, le département marocain des Affaires Etrangères.
Après s’être astreint à la plus grande retenue, face aux provocations des milices du «Polisario», «le Royaume du Maroc n’a eu d’autre choix que d’assumer ses responsabilités afin de mettre un terme à la situation de blocage générée par ces agissements et restaurer la libre circulation civile et commerciale», a souligné le ministère dans un communiqué.
Suite à cet évènement, les miliciens armés du polisario ont fui Guergarat en mettant le feu, sous le regard de la Minurso, au campement qu’ils avaient érigé.
Pour rappel, les miliciens du Polisario déguisés en civils, campent depuis le 21 octobre dans cette zone démilitarisée qui relie le Maroc à la Mauritanie, ont non seulement bloqué ce passage par des pneus et des pierres bloquant la circulation des personnes et des véhicules de marchandises, mais ils ont commis des actes de banditisme en dévalisant les camions et harcelé continuellement les Observateurs militaires de la Minurso.