Les actions entreprises par le Maroc à l’extrême sud-ouest de son Sahara, constituent une réaction au blocage par le Polisario du passage frontalier d’El Guergarat, a souligné le ministre des Affaires étrangères des Pays-Bas, Stef Blok.
Les Pays-Bas disent également comprendre les motifs ayant mené les Forces Armées Royales (FAR) à intervenir à El Guergarat pour rétablir la circulation entre le Royaume et la Mauritanie. «Les actions de l’armée marocaine du 13 novembre sont une réaction au blocage du passage frontalier d’El Guergarat», a affirmé le chef de la diplomatie néerlandaise qui répondait à une question d’un député au parlement des Pays-Bas.
Stef Blok a précisé que son gouvernement s’alignait entièrement, en tant qu’Etat membre de l’Union européenne (UE) sur les déclarations du Haut Représentant de l’UE pour les Affaires étrangères Josep Borrell, tout en mettant l’accent sur le respect du cessez-le-feu, la préservation de la liberté de mouvement et du commerce transfrontalier dans la région d’El Guergarat, ainsi que sur le retour au processus politique dirigé par l’ONU.
Les Pays-Bas rejoignent ainsi les nombreux pays d’Europe, notamment la Pologne, la Bulgarie, la république tchèque, la Hongrie, l’Autriche, la Croatie et la Belgique et la liste continue de s’allonger.