La Cour constitutionnelle de Centrafrique a invalidé la candidature de l’ancien Chef de l’Etat, François Bozizé, récemment rentré d’exil et qui souhaitait faire son grand retour sur la scène politique, son pays, lors du scrutin présidentiel du 27 décembre.
La haute juridiction centrafricaine retient contre l’ancien dirigeant ses ennuis avec la justice, notamment le mandat d’arrêt lancé contre lui le 31 mars 2014 par la justice de son pays pour «assassinats, arrestations, séquestrations, détentions arbitraires et tortures ».
M. Bozizé fait également l’objet de sanctions de l’ONU, renouvelées le 28 juillet 2020, au motif qu’il avait « soutenu », depuis son exil, des milices coupables de « crimes de guerre et crimes contre l’Humanité ». Pour ces motifs, la Cour constitutionnelle centrafricaine juge que M. Bozizé « déroge au critère de bonne moralité inscrit dans le Code électoral ».
Outre François Bozizé, la Cours constitutionnelle a invalidé trois aussi autres candidatures, laissant ainsi le président sortant, Faustin Archange Touadéra, favori pour un second mandat, face à 17 autres prétendants.