Le principal groupe d’opposition au Soudan du Sud a annoncé dimanche la fin de sa lutte armée, confirmant ainsi la volonté de la classe politique du pays de maintenir une paix durable après des années de guerre civile.
Lors de sa conférence annuelle ce dimanche, le Mouvement populaire de libération du Soudan (SPLM-IO), dirigé par le premier vice-président Riek Machar, a assuré qu’il avait entamé le processus de reconversion vers un parti politique viable.
« Cela met un terme à la lutte armée et démarre une phase de participation politique », a indiqué Regina Joseph, secrétaire générale du SPLM-IO, parti qui avait lancé une rébellion armée contre le gouvernement du président Salva Kiir en décembre 2013.
Ce conflit né d’un désaccord politique entre les deux dirigeants a causé une rupture au sein de l’armée et des combats entre les soldats loyaux à l’un ou à l’autre.La rivalité a duré environ six ans, faisant des dizaines de milliers de morts et des millions de déplacés.
Aujourd’hui, les deux camps sont parvenus à un accord de paix, et militent en faveur d’un gouvernement d’union et préparant les prochaines échéances électorales.