Les ministres et représentants d’une quarantaine de pays ont pris part à une visioconférence sur le soutien au plan d’autonomie marocain pour le Sahara, organisée ce vendredi, à l’initiative du Maroc et des Etats-Unis qui ont récemment reconnu officiellement la souveraineté du Royaume sur l’ensemble de son Sahara Occidental.
Les participants à cette conférence virtuelle ont exprimé un franc soutien à l’Initiative marocaine d’autonomie comme seule base pour une solution juste et durable au conflit régional du Sahara.
Les 40 participants à cette conférence, dont 27 pays étaient représentés par des ministres, se sont engagés à continuer à plaider en faveur d’une solution se basant uniquement sur l’Initiative marocaine d’Autonomie pour la résolution du conflit du Sahara, selon la synthèse des Présidents rendue publique à l’issue de la Conférence.
Ils ont également salué les grands projets de développement socio-économiques lancés dans la zone sud du Maroc et qui s’inscrivent globalement dans le cadre du “Nouveau Modèle de Développement des Provinces du Sud”.
Plusieurs intervenants ont saisi l’occasion pour mettre en avant le décret présidentiel signé le 10 décembre 2020 par le président américain Donald Trump sous l’intitulé : “Reconnaissance de la Souveraineté du Royaume du Maroc sur le Sahara Occidental”.
Dans ce document, Washington a réaffirmé que la proposition d’autonomie marocaine est «sérieuse, crédible et réaliste» et constitue la «seule base d’une solution juste et durable au conflit » du Sahara.
Dans leur Proclamation, les Etats-Unis ont également exhorté les parties au conflit, à engager dans les plus brefs délais, des «négociations politiques» sous les auspices exclusifs des Nations Unies en vue de parvenir à une solution politique basée sur l’Initiative d’Autonomie marocaine, précise la même source.
Les participants ont par ailleurs, mis en évidence l’ouverture par vingt États membres de l’ONU, de Consulats Généraux dans les villes marocaines de Laâyoune et de Dakhla, assurant que de telles mesures vont favoriser les opportunités économiques et commerciales dans la région, renforcer sa vocation en tant que pôle économique pour l’ensemble du continent et baliser la voie pour un règlement politique définitif de ce vieux conflit territorial qui date des années 70.