Le président Félix Tshisekedi est actuellement au Qatar pour une visite de travail dont le principal objectif est de resserrer les liens économiques entre son pays, la République démocratique du Congo (RDC) et cet Etat riche d’Asie.
Il est plus précisément question d’attirer des « investissements massifs », explique-t-on à Kinshasa. Dans cette optique, « de nombreux accords et protocoles d’entente ont été signés la RDC et le Qatar » lors de ce voyage, notamment dans les domaines de la coopération économique, commerciale et technique ainsi que dans celui de la coopération aéronautique et maritime, annonce la présidence congolaise sur con compte Twitter.
Ces accords, d’après Kinshasa, « portent notamment sur la protection des investissements massifs attendus entre le Qatar et la RDC, la modernisation et le développement des infrastructures aéroportuaires, portuaires ainsi que le renforcement des capacités des experts sectoriels congolais ».
Mais ce déplacement en terre qatarie du président Tshisekedi est mal vu par le camp de son prédécesseur, Joseph Kabila, dont le conseiller diplomatique et ancien ambassadeur de la RDC à Londres, Barnabé Kikaya bin Karubi qualifie le Qatar d’« argentier numéro 1 du terrorisme mondial, ce fléau qui tue nos compatriotes à l’Est » du territoire congolais.