Lors du sommet de Paris mardi sur le financement des économies africaines, les pays du continent noir ont obtenu de l’Arabie Saoudite une promesse de soutien à la relance économique post-Covid-19 à hauteur d’environ 1 milliard de dollars.
«Le Fonds de développement saoudien réalisera cette année des projets, des prêts et des subventions d’une valeur de trois milliards de riyals, soit environ 1 milliard de dollars, dans les pays en développement d’Afrique », a annoncé le prince Mohammed ben Salmane.
L’héritier saoudien justifie l’engagement de son pays par l’impact fort négatif de la pandémie du coronavirus sur les pays africains à faible revenu où la crise sanitaire «a creusé un déficit de financement nécessaire pour atteindre les objectifs de développement. Il est donc important de poursuivre les efforts internationaux conjoints pour surmonter cette crise».
Des dirigeants africains et leurs créanciers étaient réunis hier à Paris pour trouver des moyens d’apurer les dettes et financer l’économie du continent. Parmi eux, le Soudan, le plus endetté, a eu un écho plutôt favorable auprès de ses créanciers, dont le Fonds monétaire international (FMI) qui a accepté d’apurer les arriérés de Karthoum.
Le FMI a ainsi supprimé un dernier obstacle à l’obtention d’un allégement plus large de la dette extérieure d’au moins 50 milliards de dollars du Soudan.