La Communauté des Etats d’Afrique de l’Est (CEAC) a plaidé mercredi en faveur d’une levée des sanctions de l’Union Européenne (UE) contre le Burundi, pays longtemps fustigé pour son faible engagement en faveur de la défense des droits humains.
Ces sanctions courent depuis mars 2016. L’UE avait suspendu les appuis financiers directs fournis à l’Administration burundaise, y compris les appuis budgétaires. L’UE réagissait ainsi aux cas des violations des droits de l’Homme lors du 3ème mandat du feu Président Pierre Nkurunziza.
Dans sa déclaration signée de son Secrétaire général, Peter Mathuki, la CEAC estime que «les sanctions de l’UE contre le Burundi nuisent non seulement aux Burundais mais à la population de toute la région» et appelle l’UE à «lever les sanctions (…) et ouvrir une nouvelle page pour le mieux-être du peuple burundais».
L’Administration du nouveau président burundais, Evariste Ndayishimiye, a entamé des négociations avec l’UE pour la levée de ces sanctions, sans gain de cause pour le moment. En avril dernier, le ministère burundais des Affaires étrangères a expliqué qu’il poursuit les démarches dans «le cadre de la normalisation de ses liens» avec l’UE.