Les Etats Unis d’Amérique (USA) ont expliqué jeudi que la pandémie de Covid-19 avait créé un « environnement idéal » pour que le trafic d’êtres humains se développe à travers le monde, les gouvernements redirigeant leurs ressources vers la crise sanitaire tandis que les trafiquants en profitaient pour cibler les plus vulnérables.
« Il s’agit d’une crise mondiale », a souligné le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, en présentant le rapport annuel du département d’Etat qui porte sur 188 pays, dont les Etats-Unis.
« Ce crime est un affront aux droits humains. C’est un affront à la dignité humaine », a-t-il lancé lors d’un discours.
Des « jeunes filles venant de régions pauvres et rurales (…) ont été forcées à se marier pour aider leurs familles ».
« La confluence d’un plus grand nombre d’individus en danger à cause de la pandémie, de la capacité des trafiquants à capitaliser sur des crises multiples, et la réorientation des moyens (gouvernementaux) vers la lutte contre la pandémie a crée à bien des égards un environnement idéal pour que le trafic d’êtres humains prospère et évolue », a souligné une haute responsable de la diplomatie américaine.
Au-delà de la pandémie, plusieurs pays ne répondent pas aux critères minimum de lutte contre le trafic d’être humains dont l’Algérie, ont rejoint la liste noire américaine.
Y figurent également: l’Afghanistan, la Birmanie, la Corée du Nord, Cuba, l’Erythrée, l’Iran, le Nicaragua, la Syrie, le Venezuela.
« Les gouvernements doivent protéger et servir leurs citoyens, pas les terroriser et les assujettir pour en tirer profit », s’est indigné Antony Blinken.