A l’issue de sa session spéciale tenue ce jeudi sur le conflit tripartite concernant le Grand barrage de la renaissance Ethiopienne (GERD) sur le Nil, le Conseil de sécurité de l’ONU a demandé au Soudan, à l’Egypte et à l’Ethiopie de retourner à la table des négociations pour trouver une solution à l’amiable.
La résolution contraignante souhaitée par le Soudan et l’Egypte pour faire pression sur l’Ethiopie n’a finalement pas eu lieu, le Conseil a plutôt soutenu les efforts de médiation de l’Union africaine (UA) entre les trois pays au sujet du partage des eaux du Nil fortement compromis par le remplissage du barrage hydroélectrique géant sur le Nil Bleu en Ethiopie.
«Une solution équilibrée et équitable au remplissage et au fonctionnement du GERD peut être trouvée avec l’engagement politique de toutes les parties », a déclaré l’ambassadrice des États-Unis aux Nations Unies, Linda Thomas-Greenfield, au Conseil.
«Cela commence par la reprise de négociations de fond productives. Ces négociations devraient se tenir sous la direction de l’Union africaine et devraient reprendre de toute urgence», a-t-elle déclaré, ajoutant que l’Union africaine «est le lieu le plus approprié pour régler ce différend».