Le 17 juillet prochain, l’Angola prendra la présidence tournante de la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP), en remplacement du Cap-Vert qui achève un mandat de trois ans.
Ce prochain passage de témoin a été confirmé mardi par le ministre cap-verdien des Affaires étrangères, Rui Figueiredo, lors d’une conférence de presse durant laquelle il a fait le bilan du mandat de son pays.
Le Cap-Vert se réjouit notamment d’être parvenu à négocier un «un accord techniquement complexe» concernant le «projet audacieux» de libre circulation dans la CPLP. Ce projet est «évidemment nécessaire pour une organisation qui veut s’intégrer dans un environnement mondial marqué par la compétitivité et l’aspiration croissante à la libre circulation des personnes et des biens», a défendu le ministre Rui Figueiredo.
L’accord devrait être approuvé lors du Sommet des chefs d’Etat et de Gouvernement de la CPLP le samedi 17 juillet à Luanda. L’Angola aura donc la lourde tâche de travailler à son application effective, car il s’agit d’un instrument qui jette les bases de la création progressive de conditions favorables à la mobilité dans l’espace CPLP.
La CPLP a été créée le 17 juillet 1996 par sept pays : l’Angola, le Brésil, le Cap-Vert, la Guinée-Bissau, le Mozambique, le Portugal et Sao Tomé-et-Principe. Cinq pays africains en sont membres aujourd’hui et forment le PALOP (Pays africains de langue officielle portugaise). Il s’agit de l’Angola, du Cap-Vert, de la Guinée-Bissau, du Mozambique, et de São Tomé-et-Principe.