Le Tchad a choisi son ancien Chef de l’Etat, Goukouni Weddeye, pour présider le «Comité technique spécial» chargé de conduire les pourparlers entre la junte militaire au pouvoir et les mouvements rebelles.
Goukouni Weddeye va donc diriger ce Comité créé le 13 août par le Conseil militaire de transition (CMT), avec pour principale mission d’identifier et prendre contact avec les mouvements rebelles, définir les conditions et les modalités de leur participation au dialogue national inclusif programmé pour fin 2021.
Comme M. Weddeye, 28 autres membres de comité technique spécial ont aussi été nommés mardi par décret présidentiel. On y retrouve un ancien Premier ministre, des anciens ministres et des hauts gradés de l’armée dont l’actuel chef du service des renseignements, le général Ahmat Kogri.
Parallèlement, le Comité chargé d’organiser le dialogue national inclusif est au complet, avec la nomination des 70 membres qui le composent. Une composition assez «représentative» de la société tchadienne, «tant dans les partis politiques, dans les associations de la Société civile, que dans les autres branches de la société», selon l’opposant et vice-président du Comité, Saleh Kebzabo, qui répond ainsi aux critiques sur l’équilibre des forces.