Le Conseil de sécurité de l’ONU s’est inquiété jeudi de la menace que représente toujours le groupe terroriste Daech pour la paix et la sécurité internationales, et notamment de son expansion « alarmante » en Afrique.
Lors d’une réunion au niveau ministériel présidée par le ministre indien des Affaires extérieures, Subrahmanyam Jaishankar, dont le pays occupe la présidence tournante du Conseil en août, les Quinze ont suivi des exposés du chef du Bureau des Nations Unies de la lutte contre le terrorisme (UNOCT), Vladimir Voronkov, et de la directrice exécutive de la Direction exécutive du Comité de l’ONU contre le terrorisme, Michèle Coninsx.
Dans une déclaration à la presse publiée à l’issue de la réunion, le Conseil de sécurité a noté avec une profonde préoccupation que Daech et d’autres groupes terroristes continuent d’exploiter les perturbations, les griefs et les reculs en matière de développement liés à la pandémie de Covid-19 et que Daech « pourrait retrouver la capacité de lancer ou d’orchestrer des attaques terroristes internationales ».
Les membres du Conseil de sécurité se sont déclarés préoccupés par « l’expansion alarmante de l’EIIL (Daech) dans de nombreuses régions, y compris en Afrique, et ont reconnu que l’influence croissante de l’EIIL (Daech) en Afrique pourrait avoir des implications de grande portée pour le la paix, la sécurité et la stabilité de la région ».
Ils ont déploré les attaques continues contre des civils, des villes et des camps militaires par les affiliés régionaux de Daech tels que l’EI dans la province d’Afrique de l’Ouest (ISWAP), l’EI dans le Grand Sahara (ISGS) et l’EIIL en Afrique centrale, et ont exprimé leur inquiétude concernant la présence et la menace de l’EIIL-Khorasan.