Les pourparlers actuellement au point mort concernant le remplissage du Grand barrage de la renaissance éthiopienne (GERD) sur le Nil bleu, doivent reprendre dans un délai raisonnable, a recommandé mercredi le Conseil de sécurité de l’ONU.
L’Egypte et le Soudan sont opposés à l’Ethiopie à propos de ce projet sur lequel Addis-Ababa mise beaucoup pour la production de l’énergie électrique. Faute d’accord après de nombreux rounds de pourparlers, les deux premiers ont saisi le Conseil de l’ONU pour un arbitrage dans ce différend.
Dans une déclaration officielle, approuvée par consensus, les 15 membres du Conseil de sécurité ont appelé «les trois pays à faire avancer le processus de négociation dirigé par l’UA de manière constructive et coopérative».
Le Conseil de Sécurité a encouragé les trois riverains du Nil à reprendre les négociations à l’invitation du Président de l’Union africaine (UA) pour «finaliser rapidement le texte d’un accord mutuellement acceptable et contraignant sur le remplissage et le fonctionnement du GERD, dans un délai raisonnable».
Pour l’heure, l’Ethiopie fait cavalier seul et poursuit son calendrier de mise en service de ce méga-barrage dont le Soudan et l’Egypte redoutent des effets négatifs sur leur jouissance des eaux du plus grand fleuve d’Afrique.