Le Conseil souverain de transition au Soudan, est appelé à se remettre en cause afin d’éviter des événements malheureux comme le dernier coup d’Etat déjoué qui a failli ébranler la stabilité sociopolitique en construction dans le pays.
L’appel à ce travail d’autocritique émane du numéro 2 du Conseil souverain de la transition, le général Mohamed Hamdan Daglo, qui accuse les «politiciens» d’avoir «négligé les citoyens et les services de base » car ils étaient «occupés par leurs luttes de pouvoir».
Cette attitude «a engendré le mécontentement et offert l’occasion» à la tentative de putsch qui a fait trembler le pays la veille, analyse ce chef d’une puissante force paramilitaire lors d’une visite dans un campement militaire à l’ouest de Khartoum, la capitale.
Mardi dernier, Khartoum avait annoncé avoir déjoué une tentative putschiste impliquant des civils et des militaires qui seraient liés au régime de l’ancien président Omar el-Béchir destitué en avril 2019. Les militaires impliqués ont depuis été placés en détention.