Le 28ème Sommet France-Afrique a débuté ce vendredi 08 octobre à Montpelier, en l’absence pour la première fois en 50 ans, des Chefs d’Etats africains qui n’on pas été invités par le président français, Emmanuel Macron.
La présidence française a ainsi voulu rompre avec la tradition pour ce sommet qui intervient à un moment où la position de la France en Afrique est assez ébranlée et marquée par de sérieux malentendus avec les dirigeants de certains pays africains, dont le Mali et l’Algérie.
Environ 3.000 personnes, majoritairement des entrepreneurs, représentants des sociétés civiles, acteurs de la culture, de l’Education, du sport, etc., sont conviés à ce que Paris appelle désormais : «Le nouveau sommet France-Afrique».
L’Élysée a choisi de repenser ce rendez-vous, jugeant l’ancien format «obsolète». L’idée aujourd’hui est de «faire une sorte de Sommet renversé où ceux qui d’habitude ne sont pas invités dans ce type d’événements internationaux seront au cœur de l’événement», explique une conseillère du président français, ajoutant que le sommet de Montpellier est donc «exclusivement consacré à la jeunesse et à la société civile».
Quelques 700 Africains font partie des invités qui participent ce vendredi matin à des tables rondes autour de cinq grandes thématiques: l’engagement citoyen, l’entreprenariat, la recherche, la culture et le sport.
Le temps fort de la journée sera un échange entre le président Emmanuel Macron et une douzaine de jeunes africains «retenus pour leur capacité à parler en public et le regard critique qu’ils portent sur les relations avec la France, assure l’Élysée. Aucun d’entre eux ne peut être soupçonné de complaisance à l’égard de la France».