La communauté internationale enchaîne les sanctions contre le Soudan, accentuant davantage la pression pour un retour à l’ordre politique après le coup d’Etat militaire mené lundi dernier contre le gouvernement civil de la transition.
Mercredi, l’Union Africaine (UA) a suspendu le Soudan de toutes ses institutions, condamnant au passage le reversement du Gouvernement civil de la transition dirigé par le Premier ministre, Abdallah Hamdock.
La Banque Mondiale (BM) a également suspendu hier ses décaissements pour les opérations au Soudan. «Je suis très préoccupé par les récents événements au Soudan, et je crains l’impact dramatique que cela peut avoir sur la reprise et le développement social et économique du pays», a déclaré le président de la Banque mondiale, David Malpass, dans un communiqué publié à Washington.
«Nous ne voulons pas que le Soudan retourne aux heures sombres de son histoire», a déclaré sur Twitter pour sa part le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken.
Les Etats-Unis étaient les premiers à prendre des sanctions contre le Soudan suite au coup d’Etat de lundi. Washington a ainsi suspendu une partie de son aide de 700 millions de dollars, vitale pour la relance économique au Soudan.