En Ouganda, la police annonce avoir abattu cinq personnes présumées en lien avec les attentats de cette semaine dans la capitale, Kampala et l’arrestation de 21 autres suspects dans le cadre de son enquête sur ces attentats-suicides revendiqués par le groupe Etat islamique (EI).
Le porte-parole de la police, Fred Enanga, a expliqué que quatre suspects ont été abattus par des agents du contre-terrorisme au cours d’une «fusillade» jeudi «à Ntoroko, d’où ils (les suspects) retournaient en République démocratique du Congo».
Un cinquième homme du nom de Sheikh Abas Muhamed Kirevu, a été tué près de la capitale Kampala, en tentant d’échapper à son arrestation, a ajouté Enanga. Cet homme est présenté comme étant un chef musulman local «responsable du réveil des cellules terroristes à Kampala».
Le bilan des attentats de cette semaine à Kampala est de trois morts et plus d’une trentaine de blessés.
Ces derniers temps, l’Ouganda a été la cible de plusieurs attaques dont la dernière remonte au mois dernier, lorsque la capitale Kampala avait été frappée à deux reprises par des explosions, pour un bilan total d’au moins deux morts et plusieurs blessés.
Le groupe terroriste État islamique avait revendiqué l’un de ces attentats-suicides. Le président ougandais, Yoweri Museveni, avait alors tenté de rassurer ses compatriotes en leur promettant de «vaincre cette criminalité comme nous avons vaincu toutes les autres criminalités».