La junte au pouvoir au Tchad, a accordé une amnistie aux membres de groupes armés, un geste fort, à travers lequel le Conseil militaire de transition (CMT) compte donner une chance de réussite au Dialogue national inclusif en cours de préparation.
«…Le président du Conseil militaire de transition a exprimé son désir de construire un Tchad de paix, de stabilité et de sécurité en impliquant tous les Tchadiens (…) C’est dans cette logique que l’appel a été lancé à nos frères et sœurs appartenant à des groupes politico-militaires pour qu’ils reviennent rejoindre ce noble travail de construction d’un nouveau Tchad», a déclaré le ministre des Communications Abderaman Koulamallah.
Le principal groupe rebelle concerné est le Front pour le changement et la concorde au Tchad (FACT) qui a revendiqué la mort de l’ancien président Idriss Deby sur le champ de bataille en avril dernier.
La junte militaire qui dirige le Tchad avait refusé dans un premier temps, de négocier avec les rebelles du FACT, avant de mettre de l’eau dans son vin, «au nom de la cohésion nationale». Ces rebelles ont assuré qu’ils prendraient part à ces échanges nationaux, à condition que le CMT prouve sa bonne foi.