La République du Congo a officiellement pris mardi la présidence tournante de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) pour l’année 2022, dans un contexte où la crise sanitaire impose un grand défi pour la relance du secteur pétrolier mondial.
Ce défi «constitue une vision de la présidence congolaise à l’OPEP», affirme le ministre congolais des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua. Pour y parvenir, le ministre Itoua explique que «la présidence congolaise va créer les conditions pour que le marché soit rassuré par les décisions de l’OPEP. Nous agissons sur l’offre et la demande. En même temps que nous agissons sur l’offre au regard de la demande grâce au dialogue entre les producteurs et les consommateurs».
Le Congo est le quatrième producteur de pétrole au Sud du Sahara, loin derrière le Nigeria, l’Angola et la Guinée équatoriale. Il a intégré en 2018 l’OPEP qui «prévoit de l’encourager, car il a un rôle essentiel à jouer dans l’industrie de l’énergie mondiale», avait déclaré FIN août, le Secrétaire général de l’OPEP, Mohammed Barkindo, lors d’une visite à Brazzaville.
Officiellement, les réserves prouvées du Congo sont de 2,9 milliards de barils. Sa production journalière est de 336.000 barils. Le pays a sa propre compagnie, la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) créée en 1998, mais la production est assurée à 68% par le groupe français Total qui a récemment renouvelé un bail de 20 ans.