Les Etats-Unis d’Amérique viennent d’approuver une aide financière de 400 millions de dollars au profit du Burundi, marquant ainsi la reprise de leurs collaborations avec ce pays qu’ils sanctionnent depuis 2015.
Ce financement s’inscrit dans le cadre d’un accord permettant à Washington de soutenir le «développement durable» au Burundi, a expliqué le ministre burundais des affaires étrangères, Albert Shingiro, précisant que les 400 millions $ approuvés seront investis dans «l’agriculture, la santé, l’éducation, la bonne gouvernance, l’environnement, le secteur privé».
Le Chef de la diplomatie au Burundi a en outre annoncé la signature d’un «accord quinquennal» entre Washington de Bujumbura «pour promouvoir la santé, l’aide humanitaire, la croissance économique et les droits de tous les Burundais», sans en préciser de montant.
Les USA avaient suspendu leur coopération avec le Burundi courant 2015-2016, à cause des violences engendrées par un troisième mandat du président d’alors, Pierre Nkurunziza. Mais depuis l’arrivée d’un nouveau Chef de l’Etat en mai 2020, le Burundi a progressivement regagné la confiance des partenaires, dont le USA, qui ont mis fin à leurs sanctions en novembre 2021.
Le 9 février dernier, l’Union Européenne a également annoncé la levée des sanctions qu’elle avait imposée au Burundi en 2016. Cette levée de sanctions représente, pour l’UE, «l’aboutissement du processus politique pacifique entamé lors des élections générales de mai 2020, qui apporte une lueur d’espoir à la population du Burundi».