L’Union européenne a rejeté mardi les accusations selon lesquelles des citoyens africains seraient victimes de racisme dans l’organisation de l’accueil des personnes qui fuient la guerre en cours en Ukraine.
«On a parlé, soit avec le gouvernement ukrainien, soit avec le gouvernement polonais pour être certain qu’il n’y ait pas de discriminations et d’attitudes discriminatoires vis-à-vis des ressortissants africains», a déclaré Stefano Sannino, Secrétaire général du service européen pour l’action extérieure.
Dans un communiqué, l’Union africaine (UA) avait vitupéré contre le «comportement raciste» des pays européens à l’égard de ses citoyens résidant en Ukraine, et qui fuient la guerre via les frontières terrestres.
La Pologne, pointée du doigt, a réagi en assurant qu’elle «aide tout le monde quelle que soit sa nationalité, son ethnie ou sa race». Le secrétaire général du Service européen pour l’action extérieure estime, en outre, que les ressortissants africains victimes de comportements racistes aux frontières ukrainiennes pourraient être des «cas isolés».
«On a demandé à toutes nos ambassades dans les différents pays (de l’UA, ndlr) de contacter les autorités pour savoir s’il y avait des cas spécifiques (de racisme, ndlr), pour essayer d’aider spécifiquement les personnes qui avaient des problèmes à sortir d’Ukraine», a-t-il ajouté.