Les difficultés persistent pour le pré-dialogue inter-tchadien qui se tient à Doha, la capitale du Qatar. Les travaux qui devraient reprendre mercredi après une suspension de 72 heures, ont été à nouveau, repoussés de 48 heures.
La première suspension devait permettre aux groupes politico-militaires de s’accorder pour dégager une liste de 10 délégués chargés de les représenter dans les négociations. Mais les 54 Tchadiens présents à Doha ont du mal à trouver un consensus, chacun tenant à ses préalables.
Dans ce contexte, le Qatar, pays hôte et quasi facilitateur de ces pourparlers, a donc décidé mercredi de leur donner 48 heures supplémentaires afin que les travaux se déroulent ensuite dans de bonnes conditions.
A l’ouverture de ce pré-dialogue dimanche dernier, le gouvernement de transition tchadien et les groupes politico-militaires s’étaient heurtés aux objections du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT).
Il réclamait des «clarifications», notamment sur le rôle du Qatar dans ces négociations entre Tchadiens, et s’offusquait du format de ces échanges qu’il considérait «comme une occasion de négocier», alors qu’il s’agit à son grand étonnement , que «d’une rencontre politique où le Premier ministre dirige et s’adresse à l’assistance au nom du Conseil militaire de transition (CMT)».