L’ancien Directeur de cabinet de la Présidence congolaise, Vital Kamerhe, est rentré lundi en République démocratique du Congo (RDC), après avoir passé quatre mois en France pour des soins médicaux.
Il avait été évacué début janvier, quelques semaines après avoir été libéré sur caution, alors qu’il purgeait sa peine de 13 ans pour avoir détourné plus de 50 millions de dollars de fonds publics engagés dans le «Programme des cent jours» lancé par le président, Félix Tshisekedi, dans les mois qui ont suivi son accession au pouvoir.
Vital Kamerhe «n’est pas guéri, mais soulagé», indique sa famille, précisant qu’il est «en forme et déjà apte à reprendre» la gestion quotidienne de son parti, en attendant l’issue de son procès.
Dans ce procès, la Cour de cassation a rendu, le 11 avril dernier, une décision favorable au pourvoi de M. Kamerhe, renvoyant le jugement devant les juges d’appel.
Dans son verdict, la Cour de cassation a estimé que le juge d’appel avait «violé le droit de la défense» de M. Kamerhe en rendant sa décision le condamnant à 13 ans de prison pour détournement des deniers publics, alors que «l’affaire n’était pas en état» d’être jugée.