Le corps électoral en Angola est convoqué aux urnes le 24 août 2022 pour les élections générales, notamment la présidentielle et les législatives, annoncé un communiqué de la présidence à Luanda.
Le Chef de l’Etat sortant, João Lourenço, est partant pour un second mandat au nom du Mouvement populaire de libération de l’Angola (MPLA), solidement installé au pouvoir depuis l’indépendance du pays en 1975.
L’opposition, incarnée par l’Union nationale pour l’indépendance totale de l’Angola (UNITA), est plutôt pessimiste vis-à-vis de ces élections, et son président et leader de l’opposition, Adalberto Costa Junior, estime que «le gouvernement angolais a déjà démontré qu’il n’a pas la volonté d’organiser un acte transparent».
Mais il n’écarte pas l’option de briguer la magistrature suprême, misant notamment sur le soutien de la grande jeunesse angolaise pour qui, estime-t-il, «les espoirs suscités (par l’arrivée du président Lourenço, ndlr) n’ont pas duré longtemps, et aujourd’hui le régime s’est durci… Entre José Eduardo dos Santos et João Lourenço, rien n’a changé en matière de corruption».