Le Commonwealth a validé l’adhésion du Gabon et du Togo comme pays membres, à l’issue de la réunion de ses chefs de gouvernement (CHOGM) tenue les 24 et 25 juin à Kigali, la capitale du Rwanda.
La candidature de ces deux pays africains francophones a été approuvée malgré l’absence de liens historiques du Gabon et du Togo avec l’empire britannique, comme c’est le cas pour la plupart des 54 Etats anglophones déjà membres du Commonwealth.
Le ministre gabonais des Affaires étrangères, Moussa Adamo, justifie le choix de son pays à rejoindre cette organisation par «le désir de diversifier nos partenaires internationaux et de renforcer les échanges de la coopération entre pays membres ».
Le Gabon, a-t-il souligné, «partage les valeurs et les expressions consacrées dans la charte du Commonwealth, la vision du monde qui permette de contribuer à fortifier la démocratie et permet au Gabon de jouer un rôle prééminent sur le plan international dans l’intérêt de tous».
« En, retour, le Commonwealth promet une collaboration qui «contribue à la croissance des économies et à la stimulation du commerce, à la résilience nationale, à l’autonomisation des jeunes et à la lutte contre les menaces telles que le changement climatique, la dette et les inégalités (…)», a-t-il ajouté.
Organisation intergouvernementale, le Commonwealth compte désormais 56 États membres, dont une vingtaine de pays africains. Presque tous ces pays sont d’anciennes colonies de l’Empire britannique.
Les membres sont réunis par la langue anglaise et l’histoire, mais aussi par la culture et des valeurs décrites dans la Charte du Commonwealth telles que la démocratie, les droits de l’Homme et l’État de droit.